1. |
Demi-tête chronomatique
22:38
|
|||
|
Ia
tout erre à oublier
à qui a
à dire
l'encre brille à défaut
de sens
à souvenir
une page
à l'œil du vers piégé
la mort sur
les mots
tentacule
tentaculence
poésie
tant acculée
Ib
idole idiot devant ce huit heures
du matin un huit heures
du matin enflammé sur la nuit
jouée
plume crevée pendue
à la hauteur du crâne bu
ça chatouille l'aliénation
ça traverse l'histoire
une histoire qui pense par endroit
au large du sommeil
brille
manquée de secrets
Ic
par endroits de vers
tenant
droit
talons
revers
une falaise
nez collé à la toile
est-ce possible d'y tomber d'aise
IIa
un ciel
de briques
recouvrant
des plages de mots
que le fond
des yeux colle au
réel déshabillant et la
dernière fois
sera première vivante
mimant la merde du prochain squelette tranchant
IIb
poings de rue
une vue
au coin
de tout
de rien
n'attend rien
pour tout
traverser
et casse tout
pour ne plus nier
cours dans une prison de papier
contre un son pris entre le oui
ce faux au front canardé des choses dites sans bavures
le punch de l'histoire écroulant les consciences
le double dans l'intestin de nos recueils
au pied de la lettre qui ne s'écrit pas
IIc
La ca. Ridor. Enridoré l'erne.
Illumine. Illumine et.
Par le. Dehors.
En son hors temps.
Caché.
Un monstre. Prononce.
Le visage vissé carré coché.
À l'aile. Du bec. Fendu.
Assomourambrissant.
Que. Là.
Ce. N'est.
Pas.
Fi.
Ni.
IIIa
incapable de légèreté
les poumons d'éclats en sanglots
assommant
étourdi
mourant de directions
IIIb
longeant le temps sacrant
meurt le dit
fonce
le silence anonyme
s'offre une part du plaisir
en œuvrant de vieilles plaies
accrochées à sa langue
à ceux qui
debout
au bord des armes
les jambes en balançoire
IIIc
à nos vies d'où j'oublie
les noirs écrits
alpha béta delta gamma oméga
ajoutés ainsi aux rêves incises
tendent d'une vision
sans pain sans eau
des livres aromatiques qu'acrobate un crayon
chemin discontinu de sens
douche de sable
sous des souliers liés à nos mouvements
arrive devant une rive de vers
le capuchon à l'envers
le poète aux cordons
pour pêcher des poisons
ça franchit les ouvertures du discours
ça se referme derrière la conscience
parmi la fouille manifestée du rien parant
forme de ce manque marqué de souffle
perdre si facilement la surface
|
||||
Les orages de janvier Québec
Deux amoureux de poésie et de musique décident de faire de quoi. Quoi? L'éternité... Oui, mais pas pour toujours.
If you like DTC à L'Agitée, mars 2014, you may also like:
Moons Melt Milk Light
by Anenon
Anenon’s hushed, expressive, minimalist neo-classical music lands as soft as a whisper on the breeze.
go to album
The self-described “SpongeBobs of Belgian jazz” balance lush beds of synth with knotty instrumentation.
go to album
Julian Klaas serves up a dozen devastatingly tender and fragile piano compositions that have the stunning stillness of ambient music.
go to album
May We Know Our Own Strength
by Sugar Vendil
Exploring grief, loss, and human resilience, the new collection from experimental composed Sugar Vendil is both fascinating & unsettling.
go to album
Meeting with a Judas Tree
by Duval Timothy
The London composer's latest album is a document of both the joy and impermanence of life.
go to album
Cataclysmic System Binding Loss
by Carbon In Prose
Shards of static & distortion crash against disarmingly beautiful piano & synth melodies on this riveting new record from Carbon and Prose.
go to album
Telepathic Music Vol. 1
by The Evolution of the Arm
True to their “Twin Peaks”-inspired name, Evolution of the Arm make avant-garde music that’s irresistibly creepy.
go to album
